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TEST

FAITES LE

Moment de vérité. Vous avez pu voir que la malchance, ça peut toucher tout le monde. Mais vous, personnellement, avez-vous le "virus" de la poisse ? Découvrez-le dans notre quizz ! 

"Il était une fois, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. "

Chanceux, malchanceux : faut-il vraiment choisir ?

La psychologie s'en mêle

Ils sont nombreux ceux qui se sont fait frapper par la foudre. Ceux qui sont ressortis vivants d’un crash d’avion. Ou encore ceux qui ont survécu à plusieurs accidents... Souvent, on dit qu’ils sont malchanceux. Mais est-ce vraiment le cas ? Chance, malchance... On peut rarement parler de l’un sans évoquer l’autre. On connaît tous quelqu’un qui se dit « malchanceux ». Et c’est vrai que, parfois, le raccourci est plutôt facile à faire. Prenons un exemple plutôt trash. Quelqu’un qui survit à un accident. La faute à pas de chance ? Et si on renversait la tendance ? Et si, au lieu de plaider la malchance, on parlait plutôt de chance ? Après tout, il a survécu. Ça n’enlève en rien le caractère dramatique de l’évènement. Mais ça ne veut pas dire non plus que ce n’est que du négatif. En fait, tout dépend de comment on voit les choses. C’est comme ces histoires de verre à moitié plein ou à moitié vide. Tout est une question de point de vue. Comme l’a souligné Nicolas Gauvrit, chercheur en psychologie, la chance et la malchance sont en réalité notre façon de réagir à toutes les situations inattendues ou incontrôlables qui nous arrivent : « Quand les gens disent qu’ils sont malchanceux, c’est souvent pour insinuer que le sort leur a été défavorable et qu’il continuera à l’être. Mais il faut arrêter de croire qu’il y a des gens condamnés à perdre ou faits pour gagner. Il peut y avoir des périodes ou l’on gagne beaucoup et d’autres, presque pas. Si l’on veut appeler ça chance ou malchance, on peut, mais il faut bien comprendre que ce n’est pas lié à la personne et que ce n’est pas écrit à l’avance ». À force de croire à tout ça, devenir parano devient tellement facile. Chaque petit détail va nous faire penser que le sort s’acharne sur nous. Et, parce qu’on se concentre sur le négatif, on ne prend plus en compte toutes ces petites choses qui font qu’on est, aussi, chanceux. Peut-être qu’il est temps d’arrêter de voir le mal partout. Et pourquoi ne pas se concentrer sur ces petites choses qui font que la vie a aussi du bon ? Peut-être que, comme ça, ce que l’on pensait être de la malchance s’avèrera être de la chance ? Et si vous vous posez toujours des questions, voici un petit conte de sagesse taoïste qui pourra vous faire réfléchir : « Il était une fois, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.  Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ? », demandait-il. Un matin, il se rend à l'étable et le cheval n'est plus là. Tous les villageois lui disent : « On te l'avait bien dit ! Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quelle malchance ! ». Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ? ». Tout le monde se moque de lui. Mais quinze jours plus tard, le cheval revient, avec toute une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde. « Quelle chance ! », disent les villageois. Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ? ». Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l’entraînement. « Quelle malchance ! », disent ses amis. « Comment vas-tu faire, toi qui es déjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t'aider ! ». Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ? ». Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles. Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée. « Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer... ». Le vieil homme répond : « Chance, malchance, qui peut le dire ? ».

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