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La poisse dans la culture

TOP 10 des poissards du

grand écran

« C’est fascinant la malchance, fascinant ». Alain Valardy s’extasiait de la poisse de la fille de son patron dans La chèvre, mais il ne semble pas être le seul.  Nombreux sont les réalisateurs qui ont choisi des personnages malchanceux comme sujets, car la poisse intrigue, captive et fait surtout beaucoup rire. Retour sur les dix poissards du grand écran, que la vie n’a jamais vraiment épargnés !

la culture de la poisse

Qui dit poisse, dit François Perrin, le plus grand de tous les personnages malchanceux du 7ème art. Quoi qu’il fasse, le sort s’acharne contre lui. Prenez une salle, mettez-y 19 chaises dont une cassée, c’est celle-ci qu’il choisira pour s’assoir. Une probabilité proche de 5,3% pour se retrouver les fesses par terre, mais aucun chiffre ne lui résiste ! Portes automatiques bloquées à Orly, valise détruite, paille dans le nez, piqûres de guêpes, salière dévissée, petit-déjeuner renversé ou même sables mouvants, tout est réuni pour rendre sa vie la plus compliquée possible. Peu importe les taux ou les probabilités, François Perrin est comme un dé pipé. On sait toujours sur quoi il va tomber. Le plus malheureux, c’est qu’il n’en a pas conscience. Il reste alors optimiste en toutes circonstance et accepte n’importe qu’elle situation la plus embarrassante avec calme et philosophie.

John McClane a beau sauver le monde à chaque nouveau volet, il n’en reste pas moins qu’il est toujours là au mauvais moment ! Il va rendre visite à sa femme pour Noël, une bande de terroristes prend l’immeuble en otage. Il veut monter dans un avion, des malfrats prennent d’assaut l’aéroport. Un autre jour, c’est un fou qui décide de jouer avec lui à « Jacques à dit Â» version adulte (plus de violence pour moins d’amusement). En clair, Johnny n’a pas une vie de tout repos, et c’est sans compter les cyberattaques et l’emprisonnement de son fils en Russie ! Le personnage de Die Hard s’impose donc comme un malchanceux chronique. Il n’est pas maladroit, il ne tombe ni dans les trous ni sur des miroirs, mais se retrouve simplement par hasard dans les situations les plus dangereuses et les plus absurdes qu’il soit. 

Scrat (L’âge de glace)

Impossible de parler de poisse sans mentionner le petit écureuil du film d’animation L’âge de glace. La pauvre bête court après son gland depuis des années, sans jamais réussir à le garder près d’elle plus de trois ou quatre secondes consécutives. Probablement l’animal le plus malchanceux du monde, voire de l’univers, Scrat semble retenu par une étrange destinée qui refuse de le voir couler de beaux jours aux côtés de son trésor. S’il tente de l’enfoncer dans la glace, elle se brise. Il essaie de le planter sur la lune, il le perd dans l’espace. Il s’apprête à plonger, il s’écrase sur un iceberg. Son gland part alors d’un côté, lui de l’autre. En résumé, tout ce que touche Scrat se casse, se concasse, se brise, se déchire, se disloque, s’effondre, se tord, se rompt, se détend, brûle, explose, implose ou fond. Scrat est un malchanceux annihilateur. Tout ce qu’il approche de près ou de loin est réduit en poudre.

Extravertie, gaffeuse, maladroite, Bridget Jones est tout ça à la fois, en plus d’être victime d’une malchance perpétuelle. A chaque fois qu’elle ouvre la bouche, une catastrophe se prépare. Mais cette poisse reste toujours gentille, dans le sens ou rien de dangereux ne lui arrive. Elle se ridiculise énormément, mais ne se blesse jamais physiquement. Déguisée en prostituée au milieu d’invités habillés normalement, en petite culotte sur le trottoir, droguée sur une plage ou couverte de boue dans un enclos de cochons, Bridget ne se démonte jamais. Tout comme François Perrin, elle profite de la vie et s’amuse de ces petits malheurs qui rendent son existence tellement plus palpitante.

Leo Gursky (L’histoire de l’amour)

Leo Gursky, jeune polonais sensible et passionné est ce que l’on pourrait appeler un poissard de destin. Toute sa vie a été tracée contre lui. Il ne subit pas de petits incidents pénibles, mais de gros raz de marrée qui réduisent son existence à néant. Alors qu’il est en Pologne avec son amour de toujours, Alma, les nazis débarquent. La jeune femme s’enfuit alors aux Etats-Unis car elle est juive, mais Leo ne peut pas la suivre car il n’a pas d’argent. Quelques années plus tard, il parvient à la retrouver à New-York. Il découvre alors qu’elle s’est mariée et qu’elle a un enfant. Il est le père mais n’a pas le droit de le dire et doit alors disparaître de sa vie. Entre temps, il avait confié son manuscrit (son histoire d’amour avec Alma) à l’un de ses amis. Celui-ci se l’est approprié et en a fait un best-seller. Il ne lui reste alors plus rien. Une soixantaine d’années plus tard, Leo retrouve de nouveau Alma…sur son lit de mort. Il rencontre ensuite un vieil ami et se met en colocation avec lui. Ce n’est que plusieurs mois plus tard qu’il se rappelle que ce dernier est mort à la guerre, et que tout ça n’est que son imagination. Il écrit alors un nouveau livre pour son fils où il raconte toute son histoire. Il lui en envoie une copie, mais ce dernier meurt avant de pouvoir en lire ne serait-ce qu’une page. Le sort était donc véritablement contre lui.

Jean-Claude Dusse (Les bronzés)

Mi-poissard mi-boulet, Jean-Claude Dusse est un phénomène particulier. Tout ce qu’il entreprend échoue. Il n’a pas de don pour la musique, ni pour le sport, ni pour l’art et surtout pas pour la drague. Il se retrouve toujours dans des situations improbables. Il va skier, le télésiège s’arrête et il passe la nuit là haut. Il va se baigner, son maillot de bain est emporté par les vagues. Il demande une jolie monitrice et il se retrouve avec un vieux bougon obsédé par le planté de bâton. En résumé, il n’arrive jamais rien de beau dans la vie de Jean-Claude Dusse, mais sa naïveté lui permet de rester impassible, quel que soit le pétrin dans lequel il s’est mis.

Julien Monnier (La chance de ma vie)

Julien Monnier n’a pas la poisse à proprement parler, mais il évolue comme un chat noir dans la société et particulièrement auprès des femmes. Chacune de ses relations se transforme en apocalypse et finit bien souvent sur une catastrophe. Toutes ses conquêtes partent en courant, ne supportant plus la malchance qui s’abat sur elles. Allergie à la salive, accident de bateau, fesses brûlées sur des plaques électriques ou ascenseur bloqué. Toutes ont vécu un vrai calvaire avec lui et ne retourneraient pour rien au monde à ses côtés. Julien Monnier présente effectivement un véritable danger pour ses proches, mais il ne peut malheureusement rien faire pour les protéger. Sa seule chance est alors de trouver une femme qui supportera toutes ces mésaventures.

Charlotte (Nos jours heureux)

Charlotte n’est encore qu’une petite fille, mais elle cumule déjà les ennuis. C’est la poisseuse de la colonie. La pauvre n’a jamais la moindre chance. Pour commencer, sa valise est perdue. Ensuite, arrivée sur place, elle n’a pas de chambre. Les animateurs ont oublié de la compter et elle se retrouve alors à dormir dans l’infirmerie pendant deux semaines. La cerise sur le gâteau survient avec un accident de bus, dans lequel personne n’est blessé, sauf elle. Et le meilleur arrive au moment du diagnostic, quand elle apprend qu’elle a une forme extrêmement rare d’entorse. Charlotte semble décidément avoir un mauvais karma, mais sa candeur et sa mignonnerie font d’elle le personnage le plus adorable du film.

Ashley n’a pas toujours eu la poisse, bien au contraire. Elle était auparavant la fille la plus chanceuse au monde. Tout dans sa vie se déroulait parfaitement bien, jusqu’au jour où elle échangea un baiser avec Jake, un geek connu pour enchainer catastrophe sur catastrophe. A partir de là, son existence s’est écroulée et les rôles se sont inversés. Sa chaussure s’est cassée, la police l’a arrêté, des prisonnières l’ont frappée et sa patronne l’a renvoyée. Tout ça rien qu’en une soirée ! Mais Ashley est consciente de cette malchance soudaine et la vit très difficilement. Perdre sa bonne étoile du jour au lendemain, il y a effectivement de quoi devenir folle !

Jamal Malik (Slumdog Millionnaire)

De sa plus tendre enfance à l’âge adulte Jamal Malik n’a jamais eu de chance. Très vite orphelin, il est recueilli par un homme violent et mal intentionné. A chaque fois qu’il tente de s’enfuir, un problème survient. Il perd alors son frère et son grand amour Latika, et ce n’est que des années plus tard qu’il les retrouve enfin. Il participe alors à l’émission « Qui veut gagner des millions Â» et même une fois le jackpot remporté, sa vie est toujours aussi misérable. Personne ne croit à sa bonne foi et tous sont persuadés qu’il a triché. Il finit donc torturé dans une salle obscure. Karma quand tu nous tiens !

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